Comme avocat en immobilier, je constate malheureusement que des transactions se sont déroulées difficilement et que les gens ont vécu des problèmes quand ils ont agi sans l’aide d’un courtier immobilier.
Voici 5 pièges à éviter :
- Conditions absentes ou mal rédigées
Les gens connaissent habituellement peu ou pas les subtilités contenues dans les promesses d’achat. Quand ils se lancent dans une transaction sans courtier, ils oublient des clauses importantes ou les rédigent de façons incorrectes : délais, financement, inspection, vente de la propriété de l’acheteur.
- Absence de déclaration écrite du vendeur
Beaucoup de dossiers de cour viennent de l’absence de déclaration écrite du vendeur. Celui-ci prétend avoir indiqué verbalement aux acheteurs les problèmes alors que ceux-ci nient en avoir été informés. La présence d’un courtier dans une transaction résidentielle évite ces histoires.
- Identité des gens
Comme les entreprises dites d’assistance ne vérifient évidemment pas l’identité des parties, il peut arriver que le notaire constate des lacunes et ne puisse notarier : succession, inaptitude, conjoints de faits, propriétaires multiples, compagnie.
- Offres multiples
Imaginez la confusion dans laquelle se trouvent des vendeurs qui reçoivent quelques promesses d’achat dans une courte période. Laquelle choisir ? Comment ? Quoi faire ?
- Vouloir « sauver de l’argent »
Il arrive souvent que des clients m’indiquent avoir tenté de vendre seul pour « sauver de l’argent ». Ils se rendent compte que les problèmes vécus, les frais d’avocats et la transaction achoppée n’en valaient pas la peine.